[Critique] Mawaru Penguindrum

Bonsoir, bonsoir, bonsoir, bonsoir à tous bonsoir.
Mesdames, messieurs, chiens, chats, êtres imaginaires, pingouins, fruits en tout genre, me revoici.
Il fait chaud aujourd'hui hein ?
Tellement chaud que ça donne envie d'aller voir les pingouins au zoo.
Mais attention, certains pingouins peuvent vous entrainer dans une histoire totalement invraisemblable.
Depuis avoir fini l'anime dont je vais à présent faire la critique, je me méfie de ces animaux-là.

Spoiler:

MAWARU PENGUINDRUM

Pitch Destinée à mourir dans les mois à venir, Himari est une jeune fille surveillée affectueusement par ses deux frères, Shôma et Kanba. Afin de conserver le sourire de leur sœur jusqu'au bout, ces derniers font tout pour adoucir son quotidien. Malheureusement, malgré leurs efforts pour retarder l'échéance, l'inéluctable se produit. Alors que tout espoir semble perdu, un miracle se réalise devant les yeux des deux frères. Afin que les effets de ce dernier ne se dissipent pas, ils se voient confier trois pingouins bons à tout faire dans le but d'accomplir une mission étonnante qui les entraînera dans des délires peu communs.

INFORMATIONS

Spoiler:

PERSONNAGES

Spoiler:

1 et 2 qui partent en mission spéciale.


ULTRA COLORE
Les graphismes. Encore du Brain Base ?! (Baccano!, Akikan!, Durarara!!, Kurenai, Spice & Wolf)
C'est beau.
Décors vraiment très lunmieux, colorés (il suffit de voir la maison des Takakura pour s'en rendre immédiatement compte, ou encore la dimension parallèle ou Shô et Kan reçoivent leurs ordres), lumineux, ou du moins clairs (on vois facilement dans les décors sombres, pas comme dans Deadman Wonderland ou on voit que dalle dès qu'ils passent dans
un coin sombre)
Niveau chara-design, le style est vraiment très shoujo mais tout aussi coloré, chose normale, puisque le créateur de
l'anime a aussi bossé sur Sailor Moon et il est par ailleurs le réalisateur d'Utena. (PS : Le design des pingouins est trop kool.)

L'animation est bien fluide, pas de saccadement.

Au final : Des graphismes très colorés, un bon chara-design bien shoujo et une excellente animation. 17/20


Les pingouins en pleine filature. Ouais, en pleine filature.



La maison des Takakura. J'vous l'avais dit, elle est super colorée.




FABULOUS MAX

Niveau réalisation sonore, on peut commencer par voir l'excellent opening, interprété par Yakushimaru Etsuko (qui a aussi interprété les openings d'Arakawa Under the Bridge et le premier ending de Denpa Onna to Seishun Otoko), doux, mélodieux, qui nous fait entrer parfaitement dans cette ambiance étrange et folle, mais qui annonce tout de même la couleur de la seconde partie de l'anime.
L'ending, quand à lui est interprété par le groupe Coaltar of the Deepers, qui clot les épisodes sur une mélodie étrange, mais qui correspond d'une certaine manière elle aussi à l'anime.
Niveau OST, c'est le must.
On a le droit à de magnifiques morceaux, de n'importe quels genres, qui s'inscrivent dans l'ambiance, qu'elle soit triste ou joyeuse, et renforcent cette dernière d'une manière impressionnante.

-Unmei no ko tachi

Petite mention à la délirante insert song Rock Over Japan, qui est joué à chaque passage dans la dimension parallèle.
Excusez pour l'absence de liens des musiques, presque aucun ne sont dispos sur Youtube.

Au final : Des excellents génériques accompagnés de superbes musiques, correspondant parfaitement aux deux ambiances de l'animé. 18/20


La pomme, fruit que l'on verra souvent.
La signification de sa grande présence ne sera expliquée que très tard.


Sanetoshi, personnage charismatique rempli de mystères.



DESTINYYYYYY !!!

Mawaru Penguindrum est un animé séparé en deux parties bien distinctes.
La première partie est tout simplement délirante.
A la manière d'un Seto no Hanayome ou encore d'un Nichijou, les situations loufoques s'enchainent et on ne passe pas un épisode sans rire un bon coup. (les pingouins, vraiment hilarants, y sont pour quelque chose.)
Cependant, de multiples questions sont posées, poussant le spectateur à regarder les épisodes suivants.
C'est à partir de l'épisode 12 que tout change.
On passe à un ambiance beaucoup plus sérieuse, tragique, où les pingouins ne passent qu'en pâles figurants, interprétant tout de même bien les émotions de leurs maitres.
Les personnages, quand à eux, malgré leurs stéréotypes (le beau gosse, son contraire, la petite kawaii, etc...), sont tous vraiment travaillés et agissent d'une façon très...humaine.
Comme vous l'aurez compris, le scénario de Mawaru Penguindrum est centré autour du destin, de sa fatalité, et surtout du fait que les hommes peuvent changer le destin si ils persévèrent.
Ce message est passé d'une manière magistrale, et fait terminer l'anime sur une note vraiment magnifique.
On notera tout de même quelques points qui resteront obscurs après un premier visionnage de l'animé. Cependant, un second visionnage pourrait totalement changer l'interprétation du scénario.


Au final : Du rire, des larmes, un très beau message transmit, et un scénario digne d'être utilisé pour une dissertation de philo sur le destin 19/20


La signification de la présence de cette entité pleine de classe et à la répartie légendaire ne sera expliquée qu'à l'avant dernier épisode de l'anime.


Parés à partir en mission, chef !

MAWARU PENGUINDRUM

Beau, drôle, triste mais néanmoins magnifique, Mawaru Penguindrum est mon coup de coeur de l'année, et il sera pour moi, tout simplement le meilleur animé de l'année 2011

18.5/20

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